Mise au point

Il venait de rompre la communication avec son hologramme, sortant de l’houleuses réunion d’Akatsuki. Pein avait eu du travail pour essayer de garder ses agents concentrer, mais en même temps il avait la haine envers Deidara. Ce dernier c’était permis de menacer celle qu’il aimait directement de mort, et c’était le genre de chose qu’il ne tolérer pas. Mais l’androgyne était utile a Akatsuki. Son pouvoir explosif permettrait d’accélérer la capture des élues, et cela il ne pouvait le nier. De plus, il respectait jusqu'à une certaine limite Sasori, son coéquipier. Ce qui permettait d’avoir un Binôme assez équilibrer. Il devenait assez difficile a Pein de cacher sa relation avec sa belle fleur bleue et il savait que cette situation était pesante pour Ayame aussi. Cette dernière lui en voulait, et cela lui briser le cœur, mais il n’avait pas le choix, il était obliger de souffrir mais de se montrer fort pour la rassurer-elle, pour qu’elle ne souffre plus, qu’elle soit heureuse enfin. Il venait de passer les neufs plus belles années de sa vie à coter d’elle, elle était le rayon de soleil illuminant son cœur remplit du néant de la bague, son Kanji étant le Zéro. Sans elle il n’aurait pas eu la force de faire tout ce qu’il avait construit jusqu’à présent, mais, alors qu’il l’a regardé lui tournant le dos, elle était probablement encore dans la réunion, il ne pouvait s’empêcher de penser que son comportement mettait en péril son couple. Mais il n’avait pas le choix, la réaction de Kisame sur la désertion de la reine Grenat en était une preuve absolue. Ses huit ninja déserteur ne pouvait comprendre ce que le mot Amour avec un grand A signifier, pour la simple raison qu’il n’avait jamais rencontré une femme capable de leur donner un peu d’amour, mais dans les cas de Kakuzu, Zetsu et Kisame, c’était tout de même compréhensible, et l’on pouvait y ajouter Tobi. Mais un homme aussi séduisant qu’Itachi avait tord de ne pas ouvrir un tant soit peu son cœur, bien qu’il ne soit pas capable d’ouvrir ne serait-ce que ses pensées à quelqu’un. Même Pein avait du mal à comprendre le fonctionnement de cet homme qui passait le plus clair de son temps silencieux a médité sur son Sharingan probablement…Par contre, il était un soldat hors-pair, et cela, Pein le respecter. Il avait besoin d’homme comme Itachi pour mener Akatsuki au Ragnarock qu’il avait programmé. S’il savait qu’Ayame le comprenait, il la sentait de plus en plus frustrée dans les réunions, et le fait que la jeune femme aie parlé pendant la dernière le prouvait. Elle aurait voulu lever le voile, lui aussi le trouvait pesant, mais craignait la réaction des membres s’il le faisait. En même temps, son comportement était suspect, puisqu’il prenait soin d’éviter un maximum son regard pour ne pas éveiller les soupons. Ce faisant, il ne pouvait qu’éveiller les questions au sein des différents membres de l’organisation. Peut-être que la meilleure chose à faire serait de tout mettre à plat…Mais rien que d’y penser, le Leader en avait la chair de poule, ce serait la vraie pagaille. Au moins Deidara comprendrait qu’il n’avait pas besoin de la ramener, qu’elle était tellement supérieur a lui…Il avait essayé de lui transmettre l’esprit d’équipe, mais n’y était tout simplement jamais parvenu, car il était lui-même trop réserver pour cela, sauf avec Ayame. Il prit le temps de la regarder, avec son chignon dans les cheveux lui donnant un air strict. Elle avait à son tour rompu la communication avec la réunion mais elle avait du subir un gros choc pour garder ainsi le silence, ce n’était pas réellement dans ses habitudes. Elle l’avait directement rejoint après l’extraction du pouvoir de la première fille…Il comprenait sont point de vue, elle se sentait tout simplement abandonner par l’homme qu’elle aimait. Il n’était pas spécialement presser, mais pour elle, il aurait prit tout le temps du monde pour être sur qu’elle se sente bien, restant derrière elle, il passa simplement ses bras protecteurs autour de la taille de la jeune femme. Puis se rapprochant de son oreille, il lui susurra simplement

« Mon amour, je suis désoler, je n’aurai pas du te laisser sans soutien contre Deidara…Sache que je ne le laisserai pas s’approcher trop près de toi, même s’il fait parti d’Akatsuki… »

Il essayer d’avoir un ton le plus doux et rassurant possible, ce qui n’était vraiment pas facile lorsqu’on avait une voix aussi grave que celle de Pein. Le Leader d’Akatsuki était vraiment inquiet pour sa moitié, et il ne voulait pas perdre la dernière personne qui comptait a ses yeux. Si elle lui demander de tout leur révéler, il l’aurait probablement fait même a contre cœur pour elle. Il aurait d’ailleurs soulevé des montagnes entières pour elle, comme quoi l’amour peut vous faire réaliser beaucoup de chose, même lorsque vous appartenez au néant. Mais lorsqu’il s’agissait d’Ayame, plus rien ne comptait aux iris a spirale du grand rouquin. L’organisation du nuage rouge qu’il avait fondé était secondaire en comparaison de celle qu’il aimait. Mais le réaliser t’elle seulement ? A quel point cet homme était prêt a tout pour la satisfaire et la rendre heureuse ? Il ne pouvait le savoir lui-même, seule elle le savait au fond de son cœur, celui qu’elle lui a confié-il y a neuf ans maintenant sous une pluie battante alors qu’il lui avait offert le sien en échange. Aujourd’hui, si elle décider de le laisser seul, il n’arriverait probablement plus à vivre que pour la vengeance, et Akatsuki n’en deviendrait qu’encore plus dur, la traque serait déjà sans pitié, mais sans la lueur d’espoir qu’il subsistait en lui, elle serait totalement impitoyable. Il était déjà capable de raser des villages entiers pour mettre la main sur cette Ashe De Dalmasca, mais ce serait probablement encore pire que celle qu’il comptait mener pour le moment. Il avait simplement besoin de l’amour d’Ayame pour le moment, et la traque des élues lui était totalement sortie de l’esprit. Un mot gentil, quelques paroles d’amour viendrait apaiser son cœur lourd et son sentiment de culpabilité. Mais il savait la belle rancunière, elle ne le pardonnerait pas facilement. Mais il attendrait, il n’était pas presser…Il avait tout sont temps devant lui.

Alors que les autres membres de l’Akatsuki continuaient de se prendre la tête, Ayame profita de l’instant même où Pein annonça la fin de la réunion pour s’éclipser aussi rapidement que lui. Elle avait d’abord jeté un regard noir sur l’androgyne arrogant avant de rompre son hologramme et de retourner ainsi dans son corps de chair et d’os. Lorsqu’elle ouvrit lentement ses yeux, elle ne se retourna cependant pas. Ayame était une femme rancunière, malheureusement pour Pein qui devra faire de gros efforts pour qu’elle retrouve le sourire en sa compagnie. La kunoichi était quelqu’un de très patient, munis de nerfs d’aciers. Mais du coter amoureux, concernant sa relation avec le Leader de l’Akatsuki, elle l’était sans doute bien moins. Surtout que cette fois, elle du se faire atrocement violence pour ne pas simplement cracher à Deidara qu’elle méritait bien plus de respect que cela et pour raison ! Ayame était consciente que Pein voulait cacher leur relation, c’était même peut-être… normal, mais en quelques sortes, c’était comme si la kunoichi se sentait trahit par celui qu’elle aimait. La fleur de l’Akatsuki se fixa alors un point sur le sol et garda ses yeux sur ce même point, serrant les dents, conservant un silence si pesant que cela devait énerver le rouquin qui était derrière elle. La kunoichi à la tignasse bleutée n’était plus la sympathique adolescente qui adorait s’amuser avec tout le monde, rire et sourire, dessiner et créé des exploits. Une partie d’elle est encore ainsi, peut-être. Seulement en présence de Pein, elle se permet de sourire et même de rire s’il y arrive. Cependant, son coter rancunier s’est renforcer avec les entrainements consécutifs des deux amoureux, et ce sans raison particulière. Imaginez ; Ayame est bien moins rancunière envers Pein qu’elle ne l’est envers les autres, et elle est très rancunière même envers son amour, donc… Il ne fallait pas s’attendre à ce qu’Ayame ailles dans ses bras aussi facilement en demandant pardon pour son agissement, puisque de toute manière ce n’était pas à elle de se faire pardonner. Lentement Ayame posa ses deux mains, qui furent levé devant elle pour créer l’hologramme, le long de son corps, le visage aussi neutre que possible. Aucun rictus, les yeux mi-clos, fixant le sol. Même pas un cillement ! Il faut dire que dans l’art de rester aussi froide qu’un bloc de glace, Ayame était une professionnelle… Cependant, elle trahit sa subtilité en tournant légèrement, voir à peine, la tête sur le coter. Une mèche bleue cachait une partie de son visage, par contre, aux travers ses mèches, elle apercevait le peu de mouvement qu’il y avait derrière elle. Lorsque des yeux comme ceux de Pein vous fixent, vous le savez. Ils étaient d’une telle intensité que la kunoichi n’eu aucun mal à se sentir fixé dès l’instant où il posa son regard sur elle. Ayame ne bougea cependant pas, ramenant sa tête comme elle était, fixant droit devant, l’air particulièrement … Non pas en colère, mais plutôt vexé. Elle ne démontrait aucune émotion apparente, malgré qu’une folle envie de lui dire sa façon de penser lui tiraillait les entrailles depuis quelques minutes. Disons que ce n’était pas l’envie qui manquait ! Cependant elle se retenait, puisqu’elle s’était promit de le comprendre le mieux possible et de ne pas s’opposer à ses décisions. Mais cela durait depuis des années. Trop d’années. Et comme toute femme aimant de tout son être… Ayame avait craqué.

Maintenant Pein ne se contentait pas seulement de la regarder, il s’était approcher pour l’enlacer par derrière au niveau de la taille. Ayame ne broncha pas, elle ne fit absolument rien, sachant qu’il tenterait alors de ce racheter d’une manière ou d’une autre. Puis, elle sentit un souffle frôlant son oreille qui la fit frissonner sur le coup, puis ce fut la voix de Pein qu’elle perçu de cette même oreille. Il s’excusa alors de son agissement plus tôt, ce qui ne fit ni chaud ni froid à la demoiselle qui se contenta de regarder droit devant elle. Ce dont il s’excusait, c’était de ne rien avoir fait pour empêcher Deidara, ce saltimbanque de l’Akatsuki, de la menacer librement de mort. Mais était-ce vraiment là le problème ? Il termina assez rapidement en affirmant qu’il ne laisserait pas l’androgyne s’approcher de la fleur de l’Akatsuki, et ce même s’il faisait partit de l’organisation. Ce qui l’étonnait un peu, c’était surtout qu’il semblait prendre tout son temps, lentement et surement, pour se faire pardonner de la belle aux yeux d’émeraude. Le Leader ne semblait plus avoir son véritable objectif en tête, ce qui agrémenta de quelque peu l’humeur de la kunoichi. Un peu, c’était même peu dire ! Mais c’était déjà ça de gagné… Elle ne répondait pas maintenant, laissant un pesant silence s’installer entre les deux amoureux. Silence qui pouvait être énervant à la longue, même pour elle, alors que c’était elle-même qui l’avait instauré. Ayame ne se retourna cependant pas, mais sa voix douce et froide se fit entendre dans la pièce, glaçant sans doute l’air ambiant…

« Ce n’est pas Deidara le problème. Le problème c’est tout ça en même temps. Les cachotteries, les secrets. Tu sais ce que j’en pense pourtant, Pein. Je dois me faire violence à chaque réunion en réalisant ton ignorance lorsque je ne jette ne serait-ce qu’un regard sur ta personne. »

Sa voix était plus froide qu’adoucit et ce malgré elle. Ayame tentait de calmer ses nerfs mais même entre les bras de son bien-aimé, elle restait aussi froide que l’hiver. Les autres membres de l’Akatsuki se doutaient bien qu’il y avait quelques choses entre ses deux personnes mais aucuns membres n’osaient prendre la parole et poser la question. La kunoichi était parfaitement consciente que l’organisation n’était pas la priorité de Pein, elle le savait et le voyait même. Cependant, tout ceci commençait à faire chambouler son comportement qui, déjà, n’était pas des plus angéliques. Elle se décida finalement à, peut-être, faire un simple petit mouvement prouvant que sa rancune ne serait pas trop longue cette fois. Doucement, Ayame avait posée ses deux mains sur celles de Pein, alors qu’elle avait un tantinet incliné la tête vers l’avant, avant d’émettre un petit soupir à peine perceptible. Cette fois cependant, elle reprit la parole, mais sa voix se fit bien moins imposante et sévère. Elle se fit plutôt en chuchotis, calme, voir exténué, ce qui ponctua bien la suite…

« J’en ai marre de tout ça. Depuis trop longtemps que ça dure… Je te comprends parfaitement mais c’est malgré moi, mon amour. Supporter un secret aussi lourd depuis tant d’années, je n’en peux plus. Je t’aime et je respecte ce que tu désires, mais cette fois, je ne crois plus en être vraiment capable. »

Quelques fois Ayame se trouvait elle-même exigeante. Elle en demandait peut-être beaucoup, et elle savait que Pein pourrait le dire à l’Akatsuki, même s’il le ferait à contre cœur, et c’est ce que la kunoichi ne voulait pas justement. S’il devait le faire, il devait le faire de son plein gré, et non pas sous les demandes de sa bien-aimée. Puisqu’elle avait fait son chignon à la hâte, étant donné qu’ils furent en retard, le ruban le maintenant glissa lentement, avant de toucher le sol, laissant tomber la longue chevelure bleuté de la belle. Une longue et fine cascade bleutée tombant sur ses épaules. Elle soupira alors, comme si chaque fois que ses cheveux étaient détachés, le masque froid qu’elle arborait tombait aussi. Ayame tourna alors un tantinet la tête vers la gauche, la même mèche de cheveux bleus cachait l’œil émeraude qui venait de jeter un bref regard sur Pein du coin de l’œil. Comme pour se reprendre, Ayame éclaircis sa voix, mais rien n’y fit. Il faut avouer qu’Ayame aimait bien retrouver la personnalité qu’elle fut jadis… Mais elle reprit sur le même sujet, en laissant lentement tomber sa tête vers l’arrière, la laissant ainsi reposé sur la poitrine du Leader de l’Akatsuki.

« Cependant je refuse que tu le fasses à contre cœur. Si tu ne veux pas, ne le fais pas. Je veux que tu te sentes libre de le dire, et non pas obliger à cause de moi. »

La belle souffrait d’une manière atroce du manque de respect que les autres membres d’Akatsuki lui accorder à quelques exceptions près et il la comprenait parfaitement, car c’était également très difficile pour lui de garder son calme et éviter de dire la vérité toute nue, chose qui aurait choqué bien du monde…Quoi qu’il en soit, il devait aujourd’hui assumer ses actes et essayer de ne plus se cacher derrière un écran de fumée, car cette situation n’avait déjà que trop duré et ne pouvait plus aller plus loin sans risquer de brisé les nerfs de sa belle ou les siens. Le plus étant de faire accepter à cette bande de criminel le fait qu’ils étaient diriger par un couple Deidara risquait fort de tomber de haut, mais de toute façon le chef d’Akatsuki maintenait déjà la cohésion du groupe en utilisant la force, alors ça ne changerait pas trop de l’habitude…C’était le fait que chaque membre est à l’esprit qu’il était plus faible que le chef qui les rendaient si docile. Ce dernier allait donc pouvoir passer cette nouvelle en force…Oui c’était le meilleur plan. Mais pas de but en blanc, il ne le ferait que si quelqu’un lui demande…Il n’avait pas de compte a leur rendre de toute manière ! S’il ne s’était jamais vraiment caché à Wutai, c’était différent depuis qu’il préparer réellement Akatsuki. Cette fois, il n’avait plus le droit a l’erreur, c’était sa dernière chance de parvenir à son but. Mais il était pourtant prêt a tout risquer juste pour les beaux yeux vert émeraude d’Ayame auquel il était incapable de résister ! Cette volonté de secret n’avait pas était dur seulement pour elle. Lui-même c’était fait violence a plusieurs occasion pour ne pas effectuer une remarque cassante qui risquerait de tout éventer. Il était loin de l’ignorer lors des réunions, ce n’était que simulation, et elle devait le savoir autant que lui. Mais c’était devenu insupportable, la patience du couple c’était érodé au fur et a mesure des années, lui s’en voulait, et elle lui en voulait. C’était comme s’ils étaient tous deux en accord sur le fond : il fallait faire quelque chose ! Restait à trouver quoi faire dans la forme, enfin surtout comment le faire, voilà la question clé qui se posait pour notre couple de Nukenin. Elle expliquât alors d’une voie froide que Deidara n’était pas le vrai problème, mais comme il le pensait une accumulation de chose et surtout l’ignorance complète qu’il avait adopter pendant les réunions ou pour éviter de voir son secret éventé, il ne lui adresser même pas un regard, devenant ainsi encore plus malpolies que l’Uchiwa qui lui tournait toujours le regard vers chacun des membres de l’assemblé, même s’il s’agissait d’un regard assez froid et impitoyable. Cet homme n’avait pas de cœur de toute façon, mais il était l’un des seuls a réellement croire à la cause commune d’Akatsuki, celui qui y croyait le moins était sans aucun doute l’immortel Hidan. Mais peu importe, la voie avait était si glaciale que même lui en avait était impressionner, et il ne pipa aucun mot, restant dans un mutisme étonnant. Pourquoi ce silence ? Il voulait probablement la laisser allez au fond de son idée, pour ne pas la perdre en route et ainsi encore compliquer la situation. Et puis il était agréable de la garder ainsi dans ses bras, même si elle était encore en colère contre lui. Il savait dans le fond que cela ne durerait pas, elle finirait par le pardonner un moment ou un autre, mais même s’il devait prendre la journée, une semaine ou un mois pour se faire pardonner, il le ferait sans hésiter ! D’ailleurs, elle vint posé les mains sur les siennes, prouvant ainsi qu’elle passerait l’éponge un peu plus facilement que prévue. Il ne fit rien pour l’empêcher de le faire de toute manière. Mais elle penchât quelque peu la tête en arrière en soupirant avant de reprendre la parole d’une voie plus douce, mais aussi moins audible, expliquant qu’elle respecter toujours son vœu de silence, mais que cela devenait de plus en plus difficile pour elle de le tenir. Il répondit simplement

« Je suis désoler…Je ne voulait pas te faire souffrir, la seule chose qui m’intéresse, c’est ton bonheur et tu le sais aussi bien que moi. Tu n’en peut plus, a vrai dire moi non plus. J’ai bien faillit tout dire, si Hidan ne m’avait pas couper, tout le monde serait probablement au courant a l’heure qu’il est… »

Il en avait presque des regrets que le Jashiniste est prit la parole trop tôt. Cela lui aurait épargner bien des ennuis avec sa bien-aimée, car il détester se disputer avec Ayame ou ne serait-ce que la mettre mal a l’aise. Mais en même temps, il savait bien que la Kunoichi ne voulait pas avoir l’air de le forcer, ce qui rendait la situation assez difficile a gérer d’ailleurs. Elle était exigeante, toutes les femmes l’étaient, et venant d’elle il ne lui reprocherait jamais, il l’aimait trop pour cela de toute façon. Son chignon, qui avait était fait à la va vite avant la réunion, venait curieusement de tomber, libérant sa belle chevelure bleutée. Elle lâcha un soupir, mais comme un soupir de soulagement, en effet, a chaque fois qu’elle perdait sa coiffure si stricte, Ayame devenait plus détendu, comme si un poids venait de quitter son cœur, et qu’elle redevenait la fille d’avant, bien qu’il savait au fond de lui qu’elle ne serait jamais plus celle qu’elle était avait, elle avait trop changer pour se rapprocher de lui, et quelque part il devait l’avouer il en avait des regrets, car il avait l’impression qu’elle n’était plus heureuse et cela l’attrister beaucoup. Elle essaya d’éclaircir sa voie, comme pour retrouver un peu sa contenance et son air sévère, mais n’y parvint pas, se laissant alors allez, elle posa la tête sur le torse du leader d’Akatsuki, lui expliquant qu’elle ne voulait point le forcer à faire ce geste, qu’il soit libre de le faire ou non selon ça conscience et pas seulement par amour, montrant qu’elle était elle aussi capable de concession. Mais il estimer lui en avoir déjà trop demander depuis neuf ans maintenant, et il était tant d’inverser les rôles, ce serait lui qui ferait des concessions maintenant. Il était de toute façon d’accord avec elle, alors pourquoi continuer dans cette voie qui les faisait souffrir tous les deux ?

« Je ne le ferait pas a contre cœur, car moi aussi je ne supporte plus cette situation. Je croit que je comprend sans problème cette Grenat de s’être enfuit avec l’homme qu’elle aimait, au moins, personne ne l’embêtera la ou elle ira avec lui. Après tout, c’est grâce à nous que cette bande de criminel a une chance d’atteindre un pouvoir absolue, alors il sont bien mal placé pour nous critiquer… »

Il marquât une pause, gardant précieusement sa bien-aimée dans ses bras comme tout homme amoureux le ferait. La seule chose qui différenciez réellement ce couple des autres étaient leur caractère, sombre et dans les ténèbres, mais l’amour qu’il se portait l’un a l’autre était leur lumière, les empêchant de sombrer totalement dans le néant malgré le Kanji de la bague de Pein. Il gardait un regard protecteur sur elle, sans bouger un seul muscle pour ne pas la gêner mais aussi éviter de briser ce magnifique moment ou il pouvait rester seul avec elle malgré la tension qui subsistait encore entre les deux êtres. Finalement après quelques longues secondes il reprit la parole de nouveau

« Peut-importe finalement qu’ils le sachent ou non, l’essentiel est qu’il réalise les objectifs que je leur fixe… Je me moque de leur opinion personnel. Ce que je sais, c’est que je t’aime, et qu’il passerons toujours après toi. Il n’est plus question que je te laisse tomber lors de leur présence…C’est trop dur pour moi aussi ! »

Maintenant que ses cheveux étaient lisses, toute la sévérité de la kunoichi sembla s’évaporé comme un souffle blasé dans une fine brise du printemps s’épanouissent paresseusement avant de finalement s’évanouir dans une fiévreuse dégringolade accompagnant le vent. À présent, le moindre mouvement exécuté par notre jouvencelle à la chevelure bleutée était bien plus calme et non brusque comme le laissait souvent paraître sa si sévère apparence. En présence de Pein, tout changeait. Le comportement souvent imposant et dur d’Ayame redevenait celui de l’adolescente enjouée qu’elle fut dans sa petite enfance, tandis qu’aujourd’hui, lors de ses nombreux entrainements, cette façon d’agir était devenue un nuage d’illusion. Pour les autres, enfin… Face à son amour, son comportement redevenait le même. Ou quasiment. Certes elle gardait cette rancune, mais ses paroles étaient bien plus apaisantes et elle n’avait pas peur de dire ce qu’elle avait vraiment sur le cœur et d’agir comme bon lui semblait. La fleur bleue n’avait nullement crainte d’émettre des palabres dont le risque d’être choquante pour les autres personnes formant cette glorieuse Organisation. Peu de temps après les paroles de la belle fleur de l’Akatsuki, la voix grave et imposante de son bien-aimé ce fit de nouveau entendre alors qu’il lui demandait de nouveau pardon. Ayame avait certes prit conscience qu’il ne désirait que son bonheur, c’était ce qui l’importait, et la kunoichi ne lui en voulait pas du tout. Ainsi donc, si le Jashinisme n’aurait pas parlé et ainsi couper l’élan du Leader de l’Akatsuki, l’Organisation de la Lune Rouge serait déjà au courant du couple que formaient nos deux amoureux depuis maintenant un long moment, des années, neuf ans… Neuf longues années de compassions et d’amour cachés qui n’en finissaient plus. Le rouquin détestait se disputer avec elle, la kunoichi le savait, mais était-ce une dispute ? Non, il s’agissait là d’une mise au point, d’une simple discussion importante. Tout comme elle, le shinobi n’en pouvait plus de cette situation et comprenait parfaitement cette Grenat d’avoir quitté son royaume strictement par amour. Et puis, comme il le disait, ces criminels étaient bien mal placer pour se plaindre de quoi que ce soit, puisque c’était grâce à nos deux ninjas qu’ils avaient un but puissant dans leurs existence futiles à présent… Soudain, des secondes de silence vinrent s’instaurés, laissant les champs de la nature le brisé par moment. Les filets lumineux qui perçaient la fenêtre pour pénétrer dans la chambre indiquaient que le vigoureux soleil était à présent bien haut perché dans le ciel d’un bleu clair, sans nuage. Ayame ne tarda point à fermer les yeux afin d’imprégné ce moment qui, comme tant d’autres dans ses si doux souvenirs, était précieux. Chaque instant passé ainsi auprès de Pein lui était bien plus précieux que les minutes qui s’écoulaient lentement, disparaissant au gré du sable du temps… Cependant ce silence ne put durer bien longtemps, car le Leader reprit la parole, sortant sa compagne de ses rêveries. Finalement, que les autres membres de l’Akatsuki le sachent ou non, l’important était qu’ils aient et accomplissent leur objectif. Comme Ayame s’en doutait, le ninja se moquait complètement de leur opinion personnelle sur la relation qui, elle-même, était recouverte d’un délicat voile d’ébène et d’ivoire, car il savait qu’il l’aimait, et qu’elle passerait toujours avant ses criminels assoiffés de pouvoir. Cette simple phrase fut apte à redonner le sourire à notre belle fleur qui ne bougea cependant pas d’un cil, laissant cet instant s’imprégné sans erreur dans sa mémoire, alors que Pein clôturait en affirmant qu’il n’était plus question de la laisser tomber lors de leur présence, car pour lui-même cette pression devenait insupportable. Le silence retomba alors, et Ayame ne le brisa pas immédiatement. Pein semblait craindre qu’elle ne lui en veuille, peut-être fusse-t-il le cas lors des premières minutes, mais la présence de son amour apaisait souvent le caractère rancunier de la fleur bleue. Elle attendait toujours quelques minutes, avant d’ouvrir ses yeux et d’observer, de ses fines perles délicates d’un vert émeraude imposant comme hypnotisant, les indiscrets rayons du soleil qui touchait le sol et ainsi réchauffant l’ambiance. D’une voix bien plus douce et calme que précédemment, Ayame se décida à reprendre la parole en fermant lentement ses paupières et ainsi réfléchir à ses propres dires.

« Cesse de t’excuser, Pein. »

Elle marqua immédiatement une pause, laissant ses palabres s’imprégnés dans l’esprit de son aimé, et probablement lui laissant elle-même le temps de réfléchir à ses dires prochains. Après quelques minutes, la kunoichi rouvrit lentement les yeux, fixant droit devant elle, soit le mur, avant d’un tantinet pencher la tête vers l’avant et poussé un petit soupir, puis sa voix, toujours aussi douce mais un tantinet plus stricte, et cela malgré elle, ce fit de nouveau entendre. Mais étrangement, cette fois, ce ne fut qu’un chuchotis discret, comme si elle désirait ardemment que seul lui n’entende ses paroles…

« Je ne peux t’en vouloir puisque moi-même j’ai accepté de posé un voile d’ébène et d’ivoire sur le fort lien nous unissant depuis des années à présent. Simplement, le fait de me sentir ainsi abandonner à chaque mouvement, à chaque regard que je puis jeter sur ta personne lors des réunions est, je dois te l’avouer, un tantinet blessant. J’ai cependant apprit à me faire violence afin d’ignoré cela et de faire comme si de rien n’était, mais tu sais aussi bien que moi que cela m’est difficile. Cependant, je respecterais ta décision, peu importe laquelle ce sera. Tout comme toi je comprends cette Grenat d’avoir quitter son royaume avec celui qu’elle aimait, puisque j’ai moi-même quitté Wutai afin de te suivre… »

Certes, depuis que le Leader lui avait avoué ses sentiments sous cette pluie que lui-même avait créée sous la colère et la peur, sans doute le chagrin également, d’avoir faillit perdre son amie, Ayame s’était juré de ne point le laisser seul et de le suivre s’il venait à quitter Wutai. C’est d’ailleurs ce qu’il fit, et la kunoichi se souvenait parfaitement des mots qu’elle lui avait donnés en guise d’excuse pour quitter le village ninja. De toute manière, la jeune fleur n’avait plus aucune raison de rester dans ce village, si Pein le quittait… Après un moment de silence, Ayame se décida à bouger. Cependant, elle ne se défit pas des bras de son bien-aimé, la kunoichi se contenta de se retourner pour être de face à lui et ainsi l’enlacer elle-même de ses bras. Jamais elle ne pouvait être plus confortable qu’en ce moment, sa tête apposée contre le torse du rouquin, les yeux fermés. Un peu plus, et elle se serait endormit. Mais elle savait très bien que là n’était point le moment, mais Ayame ne voulait absolument pas brisé cet instant maintenant… C’est d’ailleurs ainsi, tout en entourant la taille du Leader de ses bras, qu’elle clôtura ses paroles en chuchotant simplement.

« Je me souviens parfaitement de ce que je t’ai dit avant de quitter Wutai. Je n’avais plus de raison de rester si toi tu partais… C’est d’ailleurs une des raisons qui m’a poussé à t’accompagné. Mes parents ayant été tués pendant la guerre de Wutai, n’ayant que toi sur qui compter, je n’avais pas d’autre choix que de te suivre. Et même si les autres membres de l’Akatsuki ne le savent pas, cela m’importe peu, mon amour. Tant que je puisse encore être à tes coter, et ce même à leur insu, c’est ce qui est l’important pour moi… »

Les deux amoureux avait choisit de rester coller l’un a l’autre, laissant la force de leur sentiment prendre le dessus sur le reste. Le reste en question, il s’agissait de pas mal de chose : entre autre, les rayons du soleil qui était au plus fort indiquer qu’il était déjà midi dépassé. Les deux déserteurs auraient du reprendre leur route pour essayer de trouver des informations sur cette Ashe, mais Pein ne pouvant être sur qu’elle soit bien dans ce monde depuis qu’Ivalice, le monde de Kisame, n’était plus accessible, et surtout faisant passer le bien-être de ça bien-aimée avant tout, il ne pressait pas l’allure, bien au contraire. Il appréciait autant qu’elle chaque moment qu’elle passait dans ses bras ou chacun, proche de l’autre, pouvait sentir l’amour mutuel qui les animés et faisait vivre leurs âmes torturées. L’un avait connu la honte de la défaite et l’autre avait perdu ses parents, et n’avait plus que le premier comme raison de vivre. Le premier lui, en avait deux. Et bien que sa vengeance envers Shin Ra devenu le WRO soit sur sa liste, la première raison de son combat pour la vie restait la belle jeune femme en bleu…Il aurait fait n’importe quoi pour elle. Il leva également les yeux vers la lumière du soleil, essayant de garder son calme du mieux qu’il pouvait tout en attendant impatiemment sa réponse. Ah la belle savait se faire désirer, ce n’était pas une femme pour rien après tout ! Finalement, le premier commentaire vint enfin, mais il était assez surprenant. Elle lui demanda d’arrêter de s’excuser. Considérer t’elle cela comme une faiblesse ? Il était possible qu’elle veille le voir plus fort et pour cela qu’il impose plus ses propres décisions ! Mais il lui en avait déjà tant demander…Il ne pouvait plus aller plus loin cette fois ! Cette affirmation avait sonné aux oreilles très percées du rouquin comme une sorte d’ordre, mais il laissa le silence s’installer sans broncher, comme si cela était naturel après tout ! Heureusement, ce silence n’était pas fait pour durer, la belle allait visiblement se confier, ils étaient dans un de ses moments d’intimité bien trop rare aux yeux du couple pour être gâché ! Une fois encore, son comportement lors des réunions avec les autres membres de l’organisation du nuage rouge était en cause, mais pas seulement. Elle continuait de se faire souffrir en affirmant une nouvelle fois qu’elle respecterait toute décision de sa part…Il l’a dirigé depuis toutes ses années…Mais un couple n’était t’il pas une affaire d’équilibre entre celui qui aime et l’être qui vous aime en retour ? Apparemment, Ayame avait du mal à le comprendre. Par contre, elle aussi comprenait le choix de Grenat d’avoir quitter le royaume d’Alexandrie. Il faut dire en effet qu’elle avait fait le même choix il y a quelque temps pour le suivre dans son objectif de destruction massive…Il n’aurait jamais cru qu’Ayame sera capable de ce lancer dans quelque chose d’aussi vil, mais Pein a cette époque avait totalement sous estimé le pouvoir de l’amour et tout ce qu’il pouvait amener à entreprendre ! Le ton sur lequel elle s’exprima fut très bas, et même le rouquin en fut étonner, surtout qu’il n’y avait qu’eux deux dans la pièce et dans toute la bâtisse d’ailleurs. Mais il était coutume que les amoureux chuchotent entre eux pour communiquer, peut-être qu’Ayame ne voulait pas briser cet état de fait. Puis il eut une surprise plutôt agréable. Ce décidant à bouger, la belle jeune femme se retourna pour l’enlacer à son tour, gardant la tête sur le torse du jeune homme qui ne se plaignait certes pas. Il passa une main dans la chevelure bleutée de sa compagne en se concentrant sur ses paroles. Mais ses dernières ne virent pas tout de suite. La belle avait fermé les yeux et tout comme lui, elle profitait de ce moment de bonheur un maximum, ne voulant pas en perdre une seule miette. Les deux ninjas quand ils étaient dehors portait souvent ses grands chapeaux de pailles, personne ne pouvait les repérer car en mission, leur comportement était loin d’être celui d’un couple…Il se demandait si les filles dont il allait lui-même s’occuper comprendrait ce qui lié les deux ninjas entre eux ? Après tout, d’après les données, il s’agissait la plupart du temps de femme amoureuse : Maria, Rosa, Aerith, Linoa, Grenat, Yuna et même une veuve, Ashe. Mais dans le fond, qu’elle importance ? Une fois leur pouvoir récupérer, il barrerait leur nom de la liste et prendrait une autre cible a récupéré ! Ayame reprit la parole, toujours en chuchotant, lui expliquant que pour elle, l’important était qu’il reste près d’elle, même s’il continuait à se cacher aux yeux des autres. Elle l’avait suivit car il était sa dernière raison de vivre, ses parents étant morts pendant la guerre…Cette maudite guerre avait fait des ravages…Itachi Uchiwa y avait perdu la tête et massacré son clan…Laissant encore quelque seconde s’écouler en gardant le silence, il finit par prendre la parole pour dire quelques mots

« Ma chérie, il n’est plus question que l’ont se cache maintenant…Regarde ce que cela nous a apporté de nous voiler la face pendant la guerre. J’ai faillit te perdre, et voilà quelque chose que je n’aurais pas supportait. Cette guerre a fait bien des ravages dans notre ancien village, mais peu-importe désormais…Nous allons réussir nos objectifs…Et vivre heureux, juste toi et moi… »

Voilà un moment qu’il n’aurait pas voulu voir s’arrêter. C’était si agréable de rester ainsi près d’elle, de la sentir toutes proche de lui, il pouvait entendre le battement de son cœur et presque palpé la force de son sentiment amoureux. Mais malheureusement, toutes les bonnes choses on une fin, et cette fois c’était Ayame qui allait devoir les arrêter. En effet, bien qu’elle semble l’avoir oublié, il était l’heure pour elle de prendre contact avec son espionne a Edge. Ce n’était de plus pas n’importe qui : Marlène, la fille de Barret, qu’Aerith considérer comme sa propre petite sœur…Vraiment un agent de choix malgré son jeune âge…Pein allait devoir faire quelque chose qu’il n’avait pas du tout envie de faire mais qu’Ayame lui reprocherait s’il ne s’exécutait pas : lui rappeler son devoir de membre d’Akatsuki.

« Mon amour, j’ai grand peine à te rappeler cette corvée, mais c’est l’heure de ta prise de contact avec l’espionne…Le sujet étant particulièrement instable, il vaut mieux ne pas le faire attendre…Ne t’inquiète pas, j’attendrais que tu aies fini… »